Si le football masculin a atteint un certain régime d’équilibre dans son fonctionnement, au niveau de ses compétitions, tant nationales qu’internationales, et de ses clubs, il n’en est pas de même, pour l’instant, du football féminin : ses structures sont encore en évolution.
Certains grands pays de football ne se sont lancés que récemment dans la professionnalisation de leur championnat féminin : en Europe, l’Angleterre en 2018 et bientôt l’Italie et l’Espagne (à partir de 2022). Dans ces pays, les clubs masculins les plus connus découvrent seulement aujourd’hui le football féminin. Même si c’est en France que les joueuses sont les mieux payées en moyenne, la professionnalisation au sens strict – gérée et organisée par une ligue - n’y est pas à l’ordre du jour car la Fédération Française de Football (FFF), qui gère le football féminin de haut niveau, ne semble pas vouloir en abandonner la gouvernance. En Asie, la fédération japonaise a également créé une Ligue professionnelle de football féminin en 2021 et l’Australie, en 2019, a fait un grand pas vers cette structure. En Amérique du Sud, la professionnalisation du football féminin a débuté il y a quelques années mais c’est en Amérique du Nord que tout a commencé il y a vingt ans.