Organisation et intensité du travail
Coordonné par Philippe Askenazy, Damien Cartron, Frédéric de Coninck et Michel Gollac.
Avec les contributions de Giusto Barisi, Marc Bartoli, Michel Rocca, Christian du Tertre, David Fairris, Armelle Gorgeu, René Mathieu, Michel Pialoux, Nicolas Hatzfeld, Antoine Valeyre, Anette Erlandsson, Clare Kelliher, Julie Gore, Steffen Lehndorff, François Bernard Malo, Bruno Sire, Marie Raveyre, Pascal Ughetto, Patricia Vendramin, Marco Zamarian, Bruno Maggi, Véronique Letourneux, Paul Bernard, Colette Fagan, Brendan Burchell, Michel Millanvoye, Valérie Pueyo, Alain Morice, Ariane Pailhé, Peter Berg, Arne L. Kalleberg, Duncan Gallie, Corinne Gaudart, Karine Chassaing, Serge Volkoff, Francis Green, Nicole Vézina, Susan Stock, Yves Saint-Jacques, Isik U. Zeytinoglu, Margaret Denton, Sharon Davies, Monica Bjerlöv, Inger Söderberg, Peter Docherty, Yves Clot, Francis Derriennic, Michel Vézina, Sandro De Gasparo, Christophe Dejours, Christian Nicourt, Valentine Hélardot, Marcel Drulhe, Thomas Périlleux, Pierre-Emmanuel Sorignet, John Buchanan, Chris Briggs, Gillian Considine, Thomas Coutrot, Nicole Guignon, Mona-Josée Gagnon, Daniel S. Hamermesh, Francis Meyer, David Peetz, Keith Townsend, Bob Russell, Cameron Allan, Lionel Jacquot, Nora Setti, Eve Caroli, Claudette Lafaye, Jacques Freyssinet.
Publié par les éditions Octarès, collection Le travail en débats.
Septembre 2006
Beaucoup de salariés trouvent leur travail « plus dur », « plus prenant », même s'il est aussi parfois « plus intéressant ». Mais l'organisation de l'économie et celle de l'entreprise changent et la nature de l'intensité du travail change en même temps.
Prendre la mesure des liens qui unissent aujourd'hui organisation et intensité du travail exige de confronter des approches multiples, de rapprocher des travaux réalisés sur des terrains différents, par des méthodes diverses et s'inspirant d'une pluralité de disciplines et de postures théoriques.
Ecrits par des économistes, des ergonomes, des gestionnaires, des juristes, des psychologues et des sociologues allemands, américains, australiens, belges, britanniques, canadiens, français, italiens et suédois, plusieurs dizaines de contributions font le point des connaissances et témoignent de la vitalité des recherches dans le domaine et de la vivacité des débats.
La qualité de l'emploi
Centre d'études de l'emploi. Paru aux éditions La Découverte, collection Repères.
Juin 2006
La qualité de l'emploi n'est pas uniquement un pilier de la stratégie européenne pour l'emploi, jugé prioritaire par la Commission et le Conseil européen. C'est aussi une préoccupation croissante des partenaires sociaux et un enjeu constant des débats publics sur l'emploi. Elle met en jeu les conditions de travail et de rémunération, la stabilité de la relation d'emploi, le contenu du dialogue social, l'équilibre entre les vies professionnelles et familiales, ou encore l'existence de discriminations dans le travail selon le sexe, l'âge, la nationalité ou le handicap. Ce faisant, elle constitue un terrain d'études sur lequel différentes sciences sociales peuvent porter des regards complémentaires. Cet ouvrage collectif présente une série d'analyses récentes des principales dimensions de la qualité de l'emploi.
En savoir plus sur l'ouvrage, sur le site de l'éditeur La Découverte
Défaillances et inventions de l'action sociale
Coordonné par Marie-Christine Bureau, Elisabeth Dugué, Barbara Rist, Françoise Rouard.
Avec les contributions de Cécile Baron, Colette Bec, Brigitte Bouquet, Catherine Bourgeois, François Brun, Jean-François Draperi, Marnix Dressen, Ginette Francequin, Léa Lima, Marie Loison, Mohamed Madoui, Catherine Mathey-Pierre, Arnaud Mias, Patrick Nivolle, Béatrice Peluau, Christophe Trombert, Edith Weysand.
Paru aux éditions L'harmattan, collection logiques sociales, Cahiers du Griot.
Juin 2006
Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration entre deux équipes de recherche : l’équipe « Politiques et action sociales : acteurs et régulation » du laboratoire Lise (UMR Cnam/CNRS) et l’équipe « Expérience des personnes aux prises avec l’action publique » du Centre d’études de l’emploi (CEE). Au croisement de diverses disciplines (sociologie, mais aussi psychologie et linguistique), les travaux des chercheurs interrogent la mise en œuvre actuelle des politiques sociales. Des études de cas montrent les limites de ces politiques, confrontées à la montée de la pauvreté et aux nouvelles formes d’exclusion : la distance se creuse entre l’action sociale et les publics qu’elle devrait soutenir. Mais, de ce fait même, les populations, méconnues tant comme sujets qu’acteurs, développent des stratégies, individuelles ou collectives, qui constituent un travail d’invention de la société.
Les contributions socio-historiques qui précèdent l’exposé des recherches empiriques réunies dans ce volume permettent de situer ce mouvement d’invention du social dans la durée. Aujourd’hui comme hier, la société se crée à partir des manques caractérisant l’action en direction des populations les plus fragiles. Les attaques suscitées par les défaillances des politiques, les efforts pour combler leurs manques, font surgir de nouveaux acteurs et forgent de nouvelles conceptions. C’est dire que cet ouvrage, tout autant qu’au monde académique, s’adresse aux professionnels du social et aussi aux décideurs qui devraient y trouver matière à alimenter leur action.
Au risque de l'évaluation : salariés et candidats à l’emploi soumis aux aléas du jugement
Sous la direction de Marie-Christine Bureau, Emmanuelle Marchal.
Avec les contributions de Robert Ardenti, Gabrielle Balazs, Emilie Bourlier, Bruno Courault, François Eymard-Duvernay, Jean-Pierre Faguer, Armelle Gorgeu, Catherine Mathey-Pierre, René Mathieu, Kevin Mellet, Frédéric Moatty, Patrick Nivolle, Géraldine Rieucau, Françoise Rouard, Roberta Shapiro, Catherine Teiger, Philippe Trouvé, Edith Waysand.
Paru aux Presses universitaires du Septentrion, collection Le regard sociologique.
Décembre 2005
Salariés ou candidats à l'emploi, nous sommes de plus en plus souvent évalués. Mais comment le sommes-nous ? Le consensus actuel sur la nécessité et le bien-fondé de l'évaluation ne doit pas empêcher de s'interroger sur la façon dont le jugement se fabrique. Certaines pratiques et méthodes ne sont-elles pas susceptibles de produire des exclusions durables et de nourrir un sentiment d'insécurité ? Pour répondre à cette question, ce livre explore une large gamme de situations dans lesquelles la valeur des personnes est mise à l'épreuve, que ces personnes soient au cœur ou aux portes des entreprises, en cours d'insertion ou en quête d'emploi.
La place des jeunes dans la cité. Tome 1 : de l'école à l'emploi ?
Coordonné par Cécile Baron, Elisabeth Dugué, Patrick Nivolle.
Avec les contributions de Stéphane Bonnéry, Hélène Buisson-Fenet, Valérie Caillet, Myriam Charlier, Lucie Davoine, Nicolas Farvaque, Isabelle Havet, Judith Kaiser, Florence Lefresne, Léa Lima, Elisabeth Maurel, Mathias Millet, Alexandra Pagès, Herilalaina Rakoto-Rahari Manana, José Rose, Sonia Tebbakh, Armelle Testenoire, Judit Vari.
Paru aux éditions L'harmattan, collection Logiques sociales, Cahiers du Griot.
Novembre 2005
Cet ouvrage est un recueil d'articles en deux volumes qui portent tant sur les modes de vie des jeunes et leurs aspirations que sur les politiques qui leur sont destinées. Qu'il s'agisse d'études empiriques ou de recherches plus théoriques émanant de chercheurs de différentes disciplines, ces
approches interpellent les politiques sociales en direction de la jeunesse comme le monde de la recherche.
Ce premier tome analyse les trajectoires des jeunes issus de milieux populaires et étudie comment les mesures de rattrapage scolaire ou les dispositifs de lutte contre l'exclusion professionnelle les influencent. Les auteurs interrogent les représentations de la jeunesse, la nature des difficultés auxquelles elle est confrontée et leurs traitements. L'ouvrage questionne ainsi la capacité des politiques publiques à réparer des « injustices », ou à atténuer certains effets des inégalités sociales pesant sur les jeunes à l'école et au travail.
La place des jeunes dans la cité. Tome 2 : espaces de rue, espaces de parole
Coordonné par Cécile Baron, Elisabeth Dugué, Patrick Nivolle.
Avec les contributions de Fabienne Barthélémy, Isabelle Bartkowiak, Valérie Becquet, Alexandre Biotteau, Isabelle Clair, Jocelyn Claire-Louisor, Hugues Delforge, Julie Deville, Farice Escaffre, Dieynébou Fofana, Isabelle Frechon, Gérard Mauger, Sébastien Peyrat, Thomas Sauvadet, Philippe Vienne, Ingrid Voléry, Annie Weill-Fassina, Mohammed Zendjebil.
Paru aux éditions L'harmattan, collection Logiques sociales, Cahiers du Griot.
Novembre 2005
Cet ouvrage est un recueil d'articles en deux volumes qui portent tant sur les modes de vie des jeunes et leurs aspirations que sur les politiques qui leur sont destinées. Qu'il s'agisse d'études empiriques ou de recherches plus théoriques émanant de chercheurs de différentes disciplines, ces approches interpellent les politiques sociales en direction de la jeunesse comme le monde de la recherche.
Le deuxième tome s'intéresse au point de vue de jeunes issus de milieux populaires et aux stratégies qu'ils développent pour faire face à leurs « difficultés ». Les auteurs explorent la vie dans les cités d'habitat social, le quotidien des dispositifs socio-éducatifs et les espaces culturels investis. S'il arrive que les jeunes utilisent les espaces de rue comme « arène de socialisation », ils se montrent aussi capables de construire des espaces collectifs où leur parole sera prise en compte. Sont en outre examinés les déterminants sociaux des « cultures de rue » et de leur évolution depuis une trentaine d'années.
Politiques sociales : enjeux méthodologiques et épistémologiques des comparaisons internationales
Sous la direction de Jean-Claude Barbier, Marie-Thérèse Letablier.
Avec les contributions de Bruno Théret, Olivier Giraud, Silke Bothfeld, Sophie Rouault, Jacqueline O'Reilly, Michel Lallement, Richard Hyman, Noel Whiteside, Anne-Marie Guillemard, Rossana Trifiletti, Linda Hantrais.
Paru aux éditions Peter Lang, collection Travail et Société.
Novembre 2005
La multiplication des recherches comparatives internationales, notamment européennes, contraste singulièrement avec le peu de réflexion sur leur épistémologie et sur les questions de méthode. C'est à ce manque que cet ouvrage cherche à remédier en s'appuyant sur l'expérience d'historiens, de sociologues, de politistes et d'économistes de divers pays européens. Comment ces chercheurs construisent-ils la comparabilité de leurs objets ? Quel rôle les langues jouent-elles dans la clarté de la comparaison ? Comment dépasser l'opposition entre universalisme et relativisme culturaliste ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage apporte un éclairage tout à fait novateur. Prenant appui sur leur expérience empirique, les auteurs proposent à la fois un instrument de travail utile pour les chercheurs et un outil de réflexion pour les acteurs des politiques sociales qui travaillent de plus en plus en milieu international.
Situation régulière
François Brun, Smaïn Laacher.
Paru aux éditions L'Harmattan.
Juin 2002
Pendant 5, 8, 10 ans, parfois davantage, avoir été un " sans-papier "... et se réveiller un jour muni de ce petit document qui concède l'accès à une existence légale, qui permet de ne plus vivre dans la peur, de travailler régulièrement, bref d'avoir des " soucis normaux ". Qu'est-ce qui change dans la vie d'un sans-papier régularisé ? Qu'est-ce qui ne change pas ? Est-il possible, du seul fait d'une régularisation, d'être désormais " comme les autres " ? A travers cette étude sociologie exhaustive, un éclairage sur le sens de la demande de régularisation de ceux qui sont toujours sans-papier.
Globalization and the World of Work
Sous la direction de Jean-Claude Barbier, Elize Van Zyl.
Paru aux éditions L'Harmattan, collection Questions contemporaines.
Janvier 2002
En novembre 2000, le CNRS et le Human Science Research Council (HSRC) sud-africain ont organisé à Prétoria un séminaire sur le thème de la globalisation, du travail et de l'emploi. Une série de communications ont été sélectionnées et sont publiées sous la direction de J.C. Barbier et E. Van Zyl, responsable de département à l'HSRC. Dans leur introduction, les éditeurs concluent à une vision mitigée des conséquences et des liens entre globalisation (mondialisation) et évolutions du travail et de l'emploi. Les travaux qui sont à même d'établir des liens précis entre les deux sont relativement rares. La perspective sud-africaine relativise sérieusement le point de vue très présent dans les pays développés, qui se focalise souvent sur la déstabilisation des statuts salariés : ce qui est décisif en Afrique austral, c'est d'être ou de ne pas être, comme le dit E. Webster, l'un des contributeurs, parmi les " connectés " au réseau mondial. La globalisation ne saurait être présentée comme un phénomène homogène, un processus exogène et déterministe qui conduit inévitablement à la dégradation des conditions du travail et de l'emploi.
Des marchés du travail équitables ? Approche comparative France/Grande-Bretagne
Sous la direction de Christian Bessy, François Eymard Duvernay, Guillemette de Larquier, Emmanuelle Marchal.
Avec les contributions de Olivier Thévenon, Antoine Rebérioux, Florence Lefresne, Clotilde Renard-Bodinier. En collaboration avec Marie-Madeleine Vennat.
Paru aux éditions Peter Lang, collection Travail et Société.
Juin 2001
A quelles conditions les échanges sur le marché du travail peuvent-ils être considérés comme équitables? Cette question, que délaissent la plupart des analystes, appelle un renouvellement théorique substantiel. Les auteurs, mettant en perspective l'approche sociétale et l'économie des conventions, comparent les marchés du travail britannique et français, à l'aune de nouveaux indicateurs: les règles de valorisation du travail et les principes de justice qui les guident. L'observation porte notamment sur les intermédiaires du marché du travail, leurs outils de sélection, les cadres institutionnels de leur action. Cette approche permet d'interroger les responsables des politiques publiques sur les principes de leurs actions dans de nombreux domaines: arbitrage entre mesures pour l'emploi et l'insertion, entre intermédiation privée et publique, entre assurance et assistance, lutte contre la discrimination, etc. Elle questionne également les acteurs du marché du travail en situation d'évaluateurs: leurs méthodes sont-elles objectives et justes? Cet ouvrage nourrit la critique des inégalités sur le marché du travail avec leurs conséquences sur l'exclusion et le chômage.
Les emplois-jeunes dans la culture. Usages et enjeux d’une politique de l’emploi
Marie-Christine Bureau, Bernard Gomel, Corinne Iehl, Eliane Le Dantec, Vincent Lemaître, Colette Leymarie, Nicolas Schmidt, Bernard Simonin.
Paru à La documentation Française, collection Questions de culture.
Janvier 2001
15 071, c’est le nombre d’emplois créés au 1er janvier 2001 dans le domaine de la culture par les collectivités territoriales et par les associations principalement, à l’aide du programme «nouveaux services - emplois jeunes». Ce succès s’explique par la vitalité des associations culturelles et par le désir des élus locaux de répondre à la demande sociale par des initiatives originales ; il exprime également la forte attractivité des métiers culturels auprès de la jeunesse.
Qui sont ces jeunes ? Quelle est leur formation ? Quel est leur salaire ? Quelles sont leurs attentes, leurs inquiétudes ? En quoi le programme favorise-t-il leurs projets ? S’appuyant sur une enquête de terrain préparée par une exploitation statistique du fichier national des embauches et réalisée de novembre 1999 à novembre 2000, ce livre analyse la diversité et la richesse du contenu des postes de travail, les rapports des jeunes avec les employeurs, leurs attentes communes sur le devenir des activités développées et sur la transformation de l’« emploi jeune » en emploi pérenne.
Travail, santé et vieillissement, relations et évolutions
Sylvie Ayral, Antoine Laville, Anne-Françoise Molinié, Serge Volkoff.
Paru aux éditions Octarès, collection Colloques.
Janvier 2001
Le Créapt a organisé un colloque intitulé Travail, santé et vieillissement, relations et évolutions qui s'est tenu en novembre 1999 au ministère de l'Emploi.
L'enquête Estev (santé, travail et vieillissement), menée en 1990 et 1995 par quelques centaines de médecins du travail, avait fourni toute une série de résultats longitudinaux, mais ceux-ci n'avaient pas été rassemblés. De leur côté, d'autres opérations statistiques et épidémiologiques, propres à éclairer les relations à long terme entre l'âge, le travail et la santé, méritaient d'être mieux connues ou plus systématiquement exploitées.
Le colloque "Travail, santé et vieillissement, relations et évolutions" de 1999 a été l'occasion d'une confrontation entre ces sources diverses, autour d'une question que l'évolution démographique pose avec davantage de force : l'enjeu du vieillissement de la population active pour la santé physique et psychique des salariés et celle des retraités. Médecins du travail, épidémiologistes, démographes, gérontologues, ergonomes, physiologistes et psychologues du travail ont analysé les données d'enquêtes, en les interprétant au regard des connaissances sur les changements de l'être humain au fil de l'âge, et sur les rapports entre ces changements et la vie de travail.