Le regard sur l’endométriose, qui touche au moins une femme sur dix en âge de procréer, commence enfin à changer. Cette maladie chronique invalidante, longtemps analysée au seul prisme de ses effets sur la fertilité, s’impose désormais comme un réel enjeu de santé publique. Alors qu’une enquête de l’association EndoFrance montrait en juin que 65% des femmes reconnaissent un impact négatif de la maladie sur leur quotidien professionnel, Alice Romerio, chercheuse post-doctorante au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) a, elle aussi, creusé cet angle mort. Son enquête, publiée en novembre, montre comment cette maladie invisible et complexe affecte la vie professionnelle et la carrière des femmes.
Publié ce mercredi par EndoFrance, un livre blanc propose également des pistes de réflexion sur le sujet dans l’attente d’une réponse gouvernementale plus globale.