Rapports de recherche - 2014
Entrer dans la banque par la voie de l'alternance
#87 - septembre 2014 - Stéphanie Mignot-Gérard, Constance Perrin-Joly, François Sarfati (coord.), Nadège Vezinat
Au cours des dernières années, les banques françaises ont eu à recruter de nombreux cadres commerciaux intermédiaires et ont intensifié leurs efforts pour intégrer à ces postes des jeunes issus de milieux populaires, en particulier ceux originaires des zones urbaines sensibles. En parallèle, les filières de l’enseignement supérieur débouchant sur ces métiers se sont ouvertes et professionnalisées, via notamment les formations en alternance.
Il existe un certain nombre d’études sur les questions de recrutement, notamment sur l’accès à l’emploi de jeunes issus de la diversité. Ces études mobilisent essentiellement des données statistiques (évaluant la mobilité sociale ou la discrimination) ou tentent de comprendre le comportement des recruteurs, mais peu s’intéressent de manière diachronique aux effets de la sélection (voire de la discrimination) sur la construction identitaire de ces jeunes cadres.
L’hypothèse de départ de notre étude consiste dans l’idée simple, mais féconde, que l’on ne peut pas comprendre les trajectoires professionnelles sans regarder les moments qui les précèdent et, ce faisant, qui les conditionnent. À côté de ces interrogations sur les parcours de ces jeunes, d’autres questionnements portent plus spécifiquement sur leur vécu de ces années d’études en alternance, de leur insertion professionnelle et de leur carrière en entreprise. Le double mouvement de « démocratisation » et de « professionnalisation » des formations universitaires peut être à l’origine d’une difficulté à gérer conjointement plusieurs appartenances…
Au cours des dernières années, les banques françaises ont eu à recruter de nombreux cadres commerciaux intermédiaires et ont intensifié leurs efforts pour intégrer à ces postes des jeunes issus de milieux populaires, en particulier ceux originaires des zones urbaines sensibles. En parallèle, les filières de l’enseignement supérieur débouchant sur ces métiers se sont ouvertes et professionnalisées, via notamment les formations en alternance.
Il existe un certain nombre d’études sur les questions de recrutement, notamment sur l’accès à l’emploi de jeunes issus de la diversité. Ces études mobilisent essentiellement des données statistiques (évaluant la mobilité sociale ou la discrimination) ou tentent de comprendre le comportement des recruteurs, mais peu s’intéressent de manière diachronique aux effets de la sélection (voire de la discrimination) sur la construction identitaire de ces jeunes cadres.
L’hypothèse de départ de notre étude consiste dans l’idée simple, mais féconde, que l’on ne peut pas comprendre les trajectoires professionnelles sans regarder les moments qui les précèdent et, ce faisant, qui les conditionnent. À côté de ces interrogations sur les parcours de ces jeunes, d’autres questionnements portent plus spécifiquement sur leur vécu de ces années d’études en alternance, de leur insertion professionnelle et de leur carrière en entreprise. Le double mouvement de « démocratisation » et de « professionnalisation » des formations universitaires peut être à l’origine d’une difficulté à gérer conjointement plusieurs appartenances…
Les arrivants en milieu de travail : accueil, fidélisation, échanges de savoirs
#86 - septembre 2014 - Creapt-CEE
La thématique de l’accueil, de la formation des nouveaux en milieu de travail et, plus largement, des échanges de savoirs que ces situations génèrent occupe une place croissante dans l’ensemble des réflexions sur les relations entre âge et travail, pour des raisons d’ordre à la fois social et scientifique. L’évolution des caractéristiques sociodémographiques de la main-d’œuvre est en effet marquée par un étirement des structures d’âge : les « seniors » sont à la fois de plus en plus nombreux en proportion dans les entreprises et les administrations, et de plus en plus nombreux à quitter le monde du travail, puisque les premières cohortes du baby-boom atteignent l’âge de la retraite. L’arrivée de « nouveaux » dans un atelier ou un service est, elle aussi, de plus en plus fréquente, en raison de recrutements (pour remplacer les départs, notamment) et d’une accélération d’ensemble des mobilités.
Travail indépendant : santé et conditions de travail. Actes du colloque du 18 septembre 2013 (Paris)
#85 - mai 2014 - Sylvie Célérier (dir.)
Ce document rassemble quatorze contributions présentées lors d’un colloque international intitulé « Travail indépen-dant : santé et conditions de travail » qui s’est tenu le 18 septembre 2013 à Paris. Cette manifestation s’inscrivait dans la suite de recherches récentes renouvelant l’approche du travail indépendant par l’ouverture à de nouvelles questions. L’exploration plus systématique des conditions de l’exercice professionnel de ces travailleurs et l’examen de leur santé sont deux de ces thématiques émergentes que le colloque souhaitait approfondir. Chercheur-e-s, responsables d’études, doctorant-e-s et tout professionnel concerné par la question, étaient donc invités à présenter leurs travaux et à confronter leurs résultats. Les sociologues ont largement répondu à l’appel et une grande partie des textes présentés se réclament donc de cette discipline. S’y ajoutent heureusement les contributions venant de l’épidémiologie, de la statistique, de la santé publique et de la psychologie.